De notre impossibilité à capter l’entièreté de la Réalité du Monde
La
Réalité est comme la
Vérité, chacun pense assurément toutes deux les percevoir avec la plus grande justesse, sans erreur et en toute logique pour en comprendre
in extenso toutes les subtilités, or il n’existe de vérités ou de réalités que celles qui passent par nos filtres personnels, que celles qui se trouvent déformées par nos
jugements et par nos approximations, et de ce fait bien souvent la maxime
"errare humanum est" [l’erreur est humaine] demeure ce que nous tentons assurément d’oublier derrière toutes nos intimes
certitudes et nos profonds ancrages existentiels, tant nous sommes persuadés d’être parfaitement assurés que nous pouvons dépasser nos inextricables limitations sans en entraver notre pleine compréhension du
monde qui nous entoure. Mais de ce monde nous n’en percevons justement que la superficialité que nos sens imparfaits veulent bien nous laisser capter, notre vue est courte et étroite, nos autres sens ne vont pas plus loin que la proximité immédiate avec notre corps. Pourtant nous osons "prendre conscience du monde", en tirer certaines vérités pour en définir notre réalité personnelle.
De plus, la
science nous a appris avec ses outils, de ces capteurs perfectionnés et précis, qu’il existe un monde qui nous échappe complètement, un monde totalement invisible à nos
sens et qui pourtant fait aussi partie de cette Réalité que nous ne voyons pas et dont nous ne soupçonnons même pas l’existence dans notre environnement proche. De quelques
dimensions spatiales affublées d’une dimension temporelle, notre nature humaine pense avoir fait le tour de la question alors que les mathématiques et la physique viennent de nous enseigner assez récemment qu’en théorie il existerait plus de vingt dimensions tangibles imbriquées dans notre
univers si quotidien… C’est de cet
invisible, inaccessible et pourtant bien présent, dont la
Connaissance ésotérique fait mention avec sagesse depuis des millénaires, dont les
initiés s’astreignent à pratiquer ce que l’on nomme
l’Art Royal dans cette haute
magie initiatique, à tenter de percevoir l’invisible par ses symboles et d’en expliquer ainsi les rouages subtils, une alchimie naturelle dont les
rituels dévoilent des horizons inconnus au-delà de nos simples perceptions matérielles, une autre réalité avec ces sphères éthériques de dimensions supérieures, leurs entités les peuplant qui nous observent depuis une altitude infinie pour notre si dérisoire entendement.
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Deux dogmes d’initiés aux polarités radicalement opposées en occident
Pour le profane,
l’ésotérisme forme un seul bloc confus où gravitent des personnes incompréhensibles dans leurs propos mentionnant des pouvoirs et des
travaux de magie dignes de certains films de fiction, le grand public n’a conscience du monde que dans sa représentation la plus simple afin de ne pas avoir à trop penser et
au-delà du visible pourtant présent mais dont ils préfèrent, par une commodité intellectuelle formatée, rester dans cette ignorance de la
Réalité. Il faut dire aussi que de manière générale l’on préfère laisser la population profane éloignée de ces problématiques existentielles ou
spirituelles afin qu’elle reste bien ancrée dans le matérialisme et le consumérisme le plus basique, demeurant ainsi esclave de préoccupations superficielles et contrôlables. Ceux qui cachent la vérité ne peuvent être que des
initiés mais tous ne maintiennent pas cette chape de plomb sur un domaine aussi crucial qui pose les véritables questions en ayant quelques réponses à partager, c’est pour cette raison qu’il existe deux typologies d’initiés : ceux qui gardent jalousement les
secrets initiatiques
et magiques dans l’ombre et inversement d’autres, moins nombreux, qui préfèrent à juste titre entrer dans une logique de partage et d’aide avec ces mêmes travaux de magie, des
rituels plus orientés positivement.
De ces deux catégories d’initiés, qu’ils soient
sorciers ou mages, druides ou
chamans, ou bien encore avec d’autres dénominations, chacun d’eux sera reconnaissable en fonction de son attitude, envers soi et donc égocentrique, c’est-à-dire dans une posture de dissimulation de la vérité avec des pratiques dont on pourra alors dire qu’elles sont sulfureuses et sombres comme la
sorcellerie ou la magie noire, d’un autre côté opposé se dessineront ceux qui préfèrent mettre en lumière les bienfaits d’un ésotérisme dont les rituels servent à résoudre des problèmes, c’est-à-dire avec des travaux de
magie blanche de protection et de révélation ou de soins, avec aussi une
magie rouge plus adaptée aux relations humaines et aux domaines liés à l’amour. De ces deux orientations, en occident, il existe donc un fort clivage entre une
magie sombre et une
magie de lumière, il est très rare que les deux magies se côtoient ou se mêlent comme il le serait plus habituellement dans d’autres traditions non occidentales où la réalité est plus diffuse, où le noir et blanc sont des concepts plus interdépendants, voire même agissant souvent en même temps sur une situation sans avoir à s’opposer frontalement selon une sorte de concurrence dogmatique sans aucun fondement.
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Au-delà de nos capacités normales : une dimension qui nous surpasse
Mais
l’ésotérisme, au-delà de son hermétisme inhérent à sa nature complexe et peu accessible, dispose d’une facette qui dépasse encore plus les
clivages magiques, les dogmes métaphysiques et les
traditions spirituelles hétérogènes de part le monde, en effet, même si certains ne désirent pas dévoiler des secrets qu’ils jugent soit trop dangereux à diffuser, soit indignes d’en faire profiter la population, c’est qu’il existe des forces, des
puissances ou même des entités, puisqu’il faut bien les nommer, qui ferment lourdement les portes de leurs dimensions afin que l’accès en soit inaccessible à nos esprits, indifféremment
initiés ou profanes. Dans quels buts agissent ces forces et de quelle nature sont-elles ? Avons-nous seulement ne serait-ce qu’une idée claire ou une hypothèse sur l’existence de ces
dimensions supérieures ? De par les pratiques magiques, même si nous restons derrière la porte de ces univers, parfois s’entrouvrent des espaces au travers desquels une réalité supérieure transparait assez en laissant échapper des vérités capitales sur notre monde, éclairant ainsi nos
questionnements existentiels les plus cruciaux…
De cette dimension
éthérée supérieure il en résulte que, comme le dirait la
Table d’Emeraude [1], le bas et le haut sont intimement reliés, que l’architecture globale du monde ou plutôt des mondes, visible et invisible, ne forme qu’un et que même à notre niveau nous ne soyons que la partie inscrite dans la matérialité d’un "autre soi" plus grand que nous ne pouvons percevoir avec nos sens restreints sur ce plan d’existence. Des
entités, reflets supérieurs d’une réalité qui
nous surpasse tout en étant plus proche que nous ne le pensons, voici une vision, une mise en abîme de notre
esprit qui pourrait alors s’incarner comme étant ce que nous appelons trivialement
l’âme et dont la définition même nous échappe encore. Ainsi, telles des poupées russes emboitées les unes dans les autres, nous serions en rapport avec des êtres
multidimensionnels sans le savoir et même sans savoir qu’il s’agit de nous-mêmes dans une posture éthérée plus haute et transcendantale de notre
nature humaine première, laquelle faisant simplement partie de sa base structurelle au niveau d’un plan matériel comme socle essentiel sur lequel repose cet ensemble complexe sur plusieurs dimensions…
[1] Table d’Emeraude :
La Table d’émeraude (Tabula Smaragdina en latin) est un des textes les plus célèbres de la littérature alchimique et hermétique. C’est un texte très court, composé d'une douzaine de formules allégoriques et obscures, dont la plus célèbre : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. »
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