L’origine du physicalisme : le "tableau de bord expérimental"
Comme suite à la première partie du thème "Chamanisme et psychédéliques" (à retrouver ici), elle aurait pu s’intituler
"sciences sans conscience : l’impasse du dogme cartésien", car c’est l’Histoire relativement récente du matérialisme et finalement des sciences dures qui sera éclairant quant au tournant actuel des recherches avec la
physique quantique des particules subatomiques remettant en cause bien des dogmes scientifiques existants auparavant mais posant surtout de nouvelles questions sur la nature exacte de notre monde, sur sa réalité intrinsèque. Ainsi, le cartésianisme du
siècle des Lumières a pu apporter de grands bouleversements afin de mieux comprendre nos environnements visibles, et c’est avec
Galilée, Descartes, Newton ou bien
Darwin que fût créé un
modèle d’expérimentation scientifique basé sur l’empirisme de l’observation rationnelle reposant sur des postulats, sur des règles et des lois scientifiques dont on ne remettra ultérieurement que très rarement non seulement les fondements initiaux, tels de nouveaux dogmes immuables du
matérialisme, mais aussi la méthodologie expérimentale entièrement fondée sur des instruments de mesure et sur les sens biologiques que nous possédons comme relais, ceci pour en prendre compte et les analyser comme des vérités absolues…
Ainsi était né le
"physicalisme", une vision purement matérialiste privilégiant l’aspect quantitatif des choses avec toutes les mesures qui en découlent comme autant de preuves irréfutables du bien-fondé de la méthode et de sa totale recevabilité. C’est en créant ce
"tableau de bord quantitatif" (dont je reparlerai plus loin), certes utile et pratique sous la forme de multiples chiffres ayant apparemment des liens de causalité, en poids, en longueurs, en courbes de puissance, en facteur de dureté ou bien en notion de forces électromagnétiques ou électriques que les scientifiques ont pu "retranscrire" leurs propres unités de réalité quantifiables. Mais la
nature réelle du monde est toute autre, elle n’en a que faire des chiffres et de nos courbes mathématiques, elle le démontre outrageusement depuis peu, avec les
phénomènes de décohérence de la matière, elle ne suit plus aucune des lois anciennement admises, au niveau quantique plus rien ne fonctionne comme prévu, et même les
expérimentations deviennent contradictoires, illogiques ou aléatoires. La méthode utilisée, dite "scientifique", serait-elle fausse dès le départ ? Que conclure de son échec face à des résultats qui finalement ne font que prouver que la nature réelle du monde n’est, ni observable par des instruments ou des
sens biologiques restreints, ni quantifiable avec nos chiffres abscons , ni même prédictible au cœur de ce que nous appelons la matière ? Existe-t-il un "champ de subjectivité" sous-jacent à cette matière qui nous échappe ainsi ? Quelques importantes réponses à suivre, ci-dessous...
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Sciences dures, champs quantiques et rituels chamaniques
Après cette première approche sur l’impasse actuelle du
matérialisme comme dogme et sur la désorientation des
sciences physicalistes au niveau expérimentale, abordons le sujet sous un angle qui nous intéresse plus particulièrement avec
Philippe Bobola (physicien, biologiste et anthropologue), lequel nous rappelle sainement que : "Tout comme la physique quantique, le
chamanisme bouleverse la physique classique et nous encourage à sortir du déterminisme dans laquelle notre pensée occidentale a tendance à s’enliser. Percevoir le savoir des peuples indigènes non plus comme des valeurs inadaptées à la modernité mais plutôt comme un laboratoire d’expérimentation de la physique la plus avancée pourrait élargir considérablement notre
vision du monde tant visible qu’invisible qui nous entoure." Ce lien exposé ici avec le
chamanisme va être fondamental pour finalement comprendre l’essence même de ce que nous nommons la Réalité du Monde.
Les sciences nous avaient effectivement jusqu’ici proposé avec un certain succès d’ordre pratique une assez belle démonstration de sa
"représentation du Monde", mais ce n’était effectivement qu’une
représentation quantifiée et non une réalité universelle absolue. De même au niveau sociétal et en matière d’ethnologie, l’anthropologue
Philippe Descola (dans son ouvrage
"Par delà Nature et Culture") avait défini l’ensemble des
stéréotypes de nos croyances au sein des cultures et
traditions humaines, voyant en particulier notre pensée occidentale comme cette vision purement matérialiste s’enfermant dans ses propres dogmes devenus d’inébranlables croyances en la science avec son expertise consensuelle impossible à remettre en cause. Aujourd’hui cette même science matérialiste par définition, celle qui ausculte la matière au plus profond de ses éléments constitutifs, se retrouve
dépassée par les résultats de ses propres expérimentations, notamment au niveau quantique lorsque les particules "observées" ne suivent plus du tout le chemin des lois, des théories et des règles "savamment établies"…
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Psychédéliques, biologie du cerveau et nature de la Réalité
Philippe Guillemant, ingénieur physicien, lui aussi nous révèle la
nature de la Réalité, de l’espace et du temps (dans son livre :
"La physique de la conscience"), il dresse sans équivoque une Réalité très différente de celle du physicalisme dogmatique et s’approche même d’une
vision transcendante de la Réalité, dépassant de loin le seul matérialisme pour rejoindre celle des traditions spirituelles ancestrales nous ayant montré une voie à suivre, dont celle du
chamanisme. Mais passons maintenant au bouleversement intégral de paradigme qu’aborde
Bernardo Kastrup, ingénieur en informatique et philosophe de réputation internationale, dans son livre assez impressionnant de clarté et de perspectives innovantes :
"L’idéalisme analytique". Il reprend avec des
démonstrations très convaincantes ce qui a été dit précédemment, que : la
physicalité (la science matérialiste) est un
"produit de la mesure qu’elle effectue" avec ses outils (instruments scientifiques), et non une réalité en soi, qu’il en va exactement de même de nos propres instruments biologiques d’expérimentation du monde qui nous entoure (nos sens humains) qui ne peuvent pas percevoir en état normal de leur usage toute la
Réalité Universelle de la Nature du Monde. Il rappelle ainsi que cette "représentation matérialiste" des paramètres visibles du monde est exactement à l’image du
"tableau de bord" scientiste, lequel n’est évidemment pas la réalité qu’il expose avec ses cadrans, avec ses chiffres et ses courbes…
La
Réalité supra-physique reste totalement invisible à nos instruments scientifiques et à nos sens biologiques communs qui montrent un "tableau de bord" en surface de cette réalité, un reflet uniquement quantifiable et utile à notre existence pratique, en somme : une fausse réalité, la
"maya" hindouiste, "l’illusion de la Réalité". Sa démonstration va même plus loin lorsqu’il évoque la biologie du cerveau, lequel perçoit la réalité de son environnement exactement de la même manière que le feraient des instruments de mesure scientifiques, lui aussi code la réalité via ses
sens communs, lui aussi expérimente cette réalité comme un tableau de bord de perception et il ne voit pas plus loin que la barrière des filtres biologiques qu’il utilise.
Bernardo Kastrup parle ensuite des expériences sur le
cerveau avec des
psychédéliques qui ont cette capacité d’éteindre nos perceptions ordinaires pour nous faire entrer dans un
"état modifié de conscience", lequel, tout comme pour les
rituels chamaniques utilisant de telles substances psychotropes, va dépasser la barrière égotique de la conscience et ôter le filtre de ses instruments de perception biologique pour faire advenir une Réalité autre, une supra-réalité au-delà du simple visible,
au-delà de la matérialité qui nous enferme dans son carcan. Pour aller plus loin encore il imagine que derrière cette barrière de la matière et de l’Ego de chacun d’entre-nous se trouve une
supra-entité dont nous ferions tous partie mais de manière morcelée, ceci, pourquoi pas à dessein d’optimiser la multiplication expérientielle inscrite dans cette
forme de dissociation que nous appelons "individu".
Pour vous faire votre propre avis, je vous conseille bien évidemment le livre de Bernardo Kastrup,
"L’idéalisme analytique", un ouvrage surprenant qui ouvre l’esprit sur des sommets vertigineux, s’il en est… Découvrez par vous-même cette
Réalité supra-physique totalement invisible à nos instruments scientifiques et à nos sens communs qui ne montrent qu’un "tableau de bord" en surface, comme l’auteur le dit clairement pour définir notre faible perception erronée de la Réalité telle que nous la concevons :
"La carte n’est pas le territoire", on ne marche pas sur la carte, on ne prend pas la carte pour la réalité du chemin, l’itinéraire tracé sur le papier de la carte (même très précisément par des instruments perfectionnés) n’est pas plus le véritable petit chemin fait de cailloux, de poussière et de terre…
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