Chamanisme et psychédéliques : sciences, conscience et Réalité

21 avril 2025

par Jean-Pascal Bruno

L’origine du physicalisme : le "tableau de bord expérimental"

Comme suite à la première partie du thème "Chamanisme et psychédéliques" (à retrouver ici), elle aurait pu s’intituler "sciences sans conscience : l’impasse du dogme cartésien", car c’est l’Histoire relativement récente du matérialisme et finalement des sciences dures qui sera éclairant quant au tournant actuel des recherches avec la physique quantique  des particules subatomiques remettant en cause bien des dogmes scientifiques existants auparavant mais posant surtout de nouvelles questions sur la nature exacte de notre monde, sur sa réalité intrinsèque. Ainsi, le cartésianisme du siècle des Lumières a pu apporter de grands bouleversements afin de mieux comprendre nos environnements visibles, et c’est avec Galilée, Descartes, Newton ou bien Darwin que fût créé un modèle d’expérimentation scientifique basé sur l’empirisme de l’observation rationnelle reposant sur des postulats, sur des règles et des lois scientifiques dont on ne remettra ultérieurement que très rarement non seulement les fondements initiaux, tels de nouveaux dogmes immuables du matérialisme, mais aussi la méthodologie expérimentale entièrement fondée sur des instruments de mesure et sur les sens biologiques que nous possédons comme relais, ceci pour en prendre compte et les analyser comme des vérités absolues…


Ainsi était né le "physicalisme", une vision purement matérialiste privilégiant l’aspect quantitatif des choses avec toutes les mesures qui en découlent comme autant de preuves irréfutables du bien-fondé de la méthode et de sa totale recevabilité. C’est en créant ce "tableau de bord quantitatif" (dont je reparlerai plus loin), certes utile et pratique sous la forme de multiples chiffres ayant apparemment des liens de causalité, en poids, en longueurs, en courbes de puissance, en facteur de dureté ou bien en notion de forces électromagnétiques ou électriques que les scientifiques ont pu "retranscrire" leurs propres unités de réalité quantifiables. Mais la nature réelle du monde est toute autre, elle n’en a que faire des chiffres et de nos courbes mathématiques, elle le démontre outrageusement depuis peu, avec les phénomènes de décohérence de la matière, elle ne suit plus aucune des lois anciennement admises, au niveau quantique plus rien ne fonctionne comme prévu, et même les expérimentations deviennent contradictoires, illogiques ou aléatoires. La méthode utilisée, dite "scientifique", serait-elle fausse dès le départ ? Que conclure de son échec face à des résultats qui finalement ne font que prouver que la nature réelle du monde n’est, ni observable par des instruments ou des sens biologiques restreints, ni quantifiable avec nos chiffres abscons , ni même prédictible au cœur de ce que nous appelons la matière ? Existe-t-il un "champ de subjectivité" sous-jacent à cette matière qui nous échappe ainsi ? Quelques importantes réponses à suivre, ci-dessous...


Me contacter pour une étude Gratuite

Sciences dures, champs quantiques et rituels chamaniques

Après cette première approche sur l’impasse actuelle du matérialisme comme dogme et sur la désorientation des sciences physicalistes au niveau expérimentale, abordons le sujet sous un angle qui nous intéresse plus particulièrement avec Philippe Bobola (physicien, biologiste et anthropologue), lequel nous rappelle sainement que : "Tout comme la physique quantique, le chamanisme bouleverse la physique classique et nous encourage à sortir du déterminisme dans laquelle notre pensée occidentale a tendance à s’enliser. Percevoir le savoir des peuples indigènes non plus comme des valeurs inadaptées à la modernité mais plutôt comme un laboratoire d’expérimentation de la physique la plus avancée pourrait élargir considérablement notre vision du monde tant visible qu’invisible qui nous entoure." Ce lien exposé ici avec le chamanisme va être fondamental pour finalement comprendre l’essence même de ce que nous nommons la Réalité du Monde.

Les sciences nous avaient effectivement jusqu’ici proposé avec un certain succès d’ordre pratique une assez belle démonstration de sa
"représentation du Monde", mais ce n’était effectivement qu’une représentation quantifiée et non une réalité universelle absolue. De même au niveau sociétal et en matière d’ethnologie, l’anthropologue Philippe Descola (dans son ouvrage "Par delà Nature et Culture") avait défini l’ensemble des stéréotypes de nos croyances au sein des cultures et traditions humaines, voyant en particulier notre pensée occidentale comme cette vision purement matérialiste s’enfermant dans ses propres dogmes devenus d’inébranlables croyances en la science avec son expertise consensuelle impossible à remettre en cause. Aujourd’hui cette même science matérialiste par définition, celle qui ausculte la matière au plus profond de ses éléments constitutifs, se retrouve dépassée par les résultats de ses propres expérimentations, notamment au niveau quantique lorsque les particules "observées" ne suivent plus du tout le chemin des lois, des théories et des règles "savamment établies"…

Me contacter pour une étude Gratuite

Psychédéliques, biologie du cerveau et nature de la Réalité

Philippe Guillemant, ingénieur physicien, lui aussi nous révèle la nature de la Réalité, de l’espace et du temps (dans son livre : "La physique de la conscience"), il dresse sans équivoque une Réalité très différente de celle du physicalisme dogmatique et s’approche même d’une vision transcendante de la Réalité, dépassant de loin le seul matérialisme pour rejoindre celle des traditions spirituelles ancestrales nous ayant montré une voie à suivre, dont celle du chamanisme. Mais passons maintenant au bouleversement intégral de paradigme qu’aborde Bernardo Kastrup, ingénieur en informatique et philosophe de réputation internationale, dans son livre assez impressionnant de clarté et de perspectives innovantes  : "L’idéalisme analytique". Il reprend avec des démonstrations très convaincantes ce qui a été dit précédemment, que : la physicalité (la science matérialiste) est un "produit de la mesure qu’elle effectue" avec ses outils (instruments scientifiques), et non une réalité en soi, qu’il en va exactement de même de nos propres instruments biologiques d’expérimentation du monde qui nous entoure (nos sens humains) qui ne peuvent pas percevoir en état normal de leur usage toute la Réalité Universelle de la Nature du Monde. Il rappelle ainsi que cette "représentation matérialiste" des paramètres visibles du monde est exactement à l’image du "tableau de bord" scientiste, lequel n’est évidemment pas la réalité qu’il expose avec ses cadrans, avec ses chiffres et ses courbes…

La
Réalité supra-physique reste totalement invisible à nos instruments scientifiques et à nos sens biologiques communs qui montrent un "tableau de bord" en surface de cette réalité, un reflet uniquement quantifiable et utile à notre existence pratique, en somme : une fausse réalité, la "maya" hindouiste, "l’illusion de la Réalité". Sa démonstration va même plus loin lorsqu’il évoque la biologie du cerveau, lequel perçoit la réalité de son environnement exactement de la même manière que le feraient des instruments de mesure scientifiques, lui aussi code la réalité via ses sens communs, lui aussi expérimente cette réalité comme un tableau de bord de perception et il ne voit pas plus loin que la barrière des filtres biologiques qu’il utilise. Bernardo Kastrup parle ensuite des expériences sur le cerveau avec des psychédéliques qui ont cette capacité d’éteindre nos perceptions ordinaires pour nous faire entrer dans un "état modifié de conscience", lequel, tout comme pour les rituels chamaniques utilisant de telles substances psychotropes, va dépasser la barrière égotique de la conscience et ôter le filtre de ses instruments de perception biologique pour faire advenir une Réalité autre, une supra-réalité au-delà du simple visible, au-delà de la matérialité qui nous enferme dans son carcan. Pour aller plus loin encore il imagine que derrière cette barrière de la matière et de l’Ego de chacun d’entre-nous se trouve une supra-entité dont nous ferions tous partie mais de manière morcelée, ceci, pourquoi pas à dessein d’optimiser la multiplication expérientielle inscrite dans cette forme de dissociation que nous appelons "individu".

Pour vous faire votre propre avis, je vous conseille bien évidemment le livre de Bernardo Kastrup,
"L’idéalisme analytique", un ouvrage surprenant qui ouvre l’esprit sur des sommets vertigineux, s’il en est… Découvrez par vous-même cette Réalité supra-physique totalement invisible à nos instruments scientifiques et à nos sens communs qui ne montrent qu’un "tableau de bord" en surface, comme l’auteur le dit clairement pour définir notre faible perception erronée de la Réalité telle que nous la concevons : "La carte n’est pas le territoire", on ne marche pas sur la carte, on ne prend pas la carte pour la réalité du chemin, l’itinéraire tracé sur le papier de la carte (même très précisément par des instruments perfectionnés) n’est pas plus le véritable petit chemin fait de cailloux, de poussière et de terre…

Faire appel à un chaman, contactez-moi pour une étude gratuite :

Héritié du "Don", je développe depuis des dizaines d'années mes dons et connaissances ésotériques, notamment en magie noire pour aider ceux qui font appel à moi. J'exerce tous les types de magie sans distinction, magie noire, blanche ou rouge car chacune a son utilité et ses buts. Je vous dirai très directement lors de notre premier entretien si je peux vous aider et si votre situation nécessite l'intervention de forces occultes. 


Vous vous sentez possédé ? Différent ? Vous avez un problème affectif qui ruine votre vie ? Ce sont tant de situations dans lesquelles la pratique chamanique intervient via des rituels et invocations pour vous aider à simplement mieux vivre les épreuves que vous traversez. 

Me contacter pour une étude Gratuite
par Jean-Pascal Bruno 25 mars 2025
Les chamans et leurs substances psychédéliques
par Jean-Pascal Bruno 28 février 2025
De nombreux dangers guettent le couple, non pas dans son propre espace intime, bien que celui-ci soit aussi bien évidemment potentiellement source de problèmes multiples , mais des dangers provenant de l’extérieur et qui ne sont que difficilement détectables si l’on n’en a pas ni l’habitude ni les compétences. Je parle ici de ce que les couples profanes n’envisagent même pas pour eux-mêmes ni pour autrui, il s’agit comme vous l’avez deviné de l’envoûtement du couple . Rien ne prépare les partenaires à ce qu’une action magique aussi négative qu’un envoûtement puisse advenir et les toucher, pourtant ils sont très certainement entourés de personnes envieuses de leur bonheur trop visible, visés par la jalousie , la vengeance et la méchanceté ordinaire qui à tout moment pourront se déchaîner contre eux. Mais de ces habituels méfaits il en est un plus sournois et efficace, il agit dans l’ombre pour mieux torpiller ses cibles avec la certitude de les toucher. En effet, l’envoûtement agit tel un acide sur le couple en usant de sa magie délétère pour couler la relation très progressivement mais avec l’assurance d’y arriver si rien ne l’arrête avant. Les couples les plus touchés par l’envoûtement sont généralement ceux qui s’y attendent le moins, pour les autres ils en auront déjà assez entendu parler pour s’en protéger de manière efficace en s’exposant le moins possible face aux envieux et aux jaloux, ou bien ils seront eux-mêmes des initiés ayant à disposition la Connaissance pour effectuer des rituels de protection . Dans les deux derniers cas ils sont relativement rares ceux qui auront à la fois la lucidité et le savoir-faire pour s’opposer à un envoûtement en place s’abattant sur leurs deux têtes en même temps, ceci pour non seulement instaurer la zizanie et le chaos relationnel entre eux mais pour réduire aussi les capacités personnelles de chacun en obscurcissant tout jugement touché par cette magie destructrice . Seuls les initiés de haut niveau y arriveront, les autres probablement non, et parmi ces derniers quelques-uns auront tout de même parfois la très fugace sagacité ou bien l’ultime présence d’esprit d’aller consulter in extremis un professionnel habilité pour enfin comprendre la réelle situation et s’en protéger.
par Jean-Pascal Bruno 31 janvier 2025
Qu’est-ce que le rituel d’invocation d’entités ?
par Jean-Pascal Bruno 31 décembre 2024
Les grandes lois ésotériques nous rappellent sans cesse que l’équilibre dynamique de l’univers et plus simplement de notre dimension s’articule irrémédiablement entre deux polarités inverses, celle du Chaos et celle d’un certain Ordre qui s’y oppose. Mais les mots n’ont pas toujours le sens que nous voulons leur donner, le Chaos n’est pas assurément une mauvaise chose puisqu’il est aussi générateur de diversité et de destruction créatrice alors que l’Ordre qui nous semble à première vue extrêmement positif s’avère la plupart du temps vouloir tout figer et immobiliser dans une structure certes ordonnée mais soumise à une terrible inertie. Ne nous aventurons pas trop dans ce que la science appelle la thermodynamique pour tenter d’en restituer ce qui pourrait nous éclairer ou au contraire nous perdre un peu plus, mais pour résumer succinctement il s’agit encore d’ordre et de chaos lorsque "l’entropie" (dégradation de l’information ou de l’énergie au fil du temps : désordre croissant) s’en mêle… D’évènement négatif ou positif il n’y a qu’un pas lorsque nous ne voulons pas de changement dans ce que nous trouvons "bon" pour nous et voulons au contraire modifier ce que nous trouvons "mauvais" pour nous, en d’autres mots ne pas ajouter de chaos d’un côté et en intégrer de l’autre pour "faire bouger les lignes" . En ésotérisme nous retrouvons aussi ces deux principes opposés, de Bien et de Mal , d’Ordre et de Chaos, que nous avons transfigurés en des entités portant ces principes : des entités infernales et des entités célestes ou angéliques., chacune de ces deux catégories ayant respectivement pour lieu symbolique une dimension inférieure et une dimension supérieure. Encore une fois schématiquement cette opposition existe dans notre mental humain mais les initiés savent que ces principes fonctionnent de manière complémentaire dans ce que nous appelons notre réalité (matérielle) car rien n’est jamais formellement et absolument ordonné et bon, ou bien totalement chaotique et mauvais. L’Homme et ses actions, ses pensées, ses aspirations et ses choix comportent à la fois l’ordre et le désordre, l’Absolu n’existe pas ici-bas dans la matière, ni dans nos corps ni dans nos esprits . À la limite dans un sens purement symbolique, seule l’âme, qui est de nature supérieure par définition, toucherait cet Absolu ou "tendrait à l’être" de manière positive. Par conséquent cette tendance pourrait alors effectivement s’appeler "évolution spirituelle" : une volonté supérieure nous proposant des choix karmiques dans cette direction, c’est-à-dire vers le haut…
par Jean-Pascal Bruno 18 décembre 2024
Effets basiques et ressenti de l'infidélité : doutes, jalousie, éloignement...
par Jean-Pascal Bruno 30 novembre 2024
Il est vrai que la plupart du temps l’on ne sait pas comment les couples se rencontrent ni pourquoi ils durent (ou pas), c’est d’une certaine façon l’un des grands mystères de l’amour lorsque chacun se pose la question. Et si justement rien n’était pur hasard, au contraire, et si chaque rencontre était finalement orchestrée bien avant par un quelconque processus secret dont nous serions apparemment exclus des réels choix et implications existentielles ? C’est le constat mais surtout le résultat que dressent les initiés que de voir dans les relations humaines, et d’autant plus encore pour les relations amoureuses , une correspondance à la fois avec la loi d’attraction mais aussi avec des orientations dites karmiques qui régissent l’évolution spirituelle de chacun à des fins d’épreuves à surmonter et de contextes à appréhender… Mais si ce secret nous semble bien gardé par nos propres interrogations c’est que nous pensons encore être totalement les maitres de toutes nos aspirations profondes et autres choix intimes dont ceux qui nous permettent de vivre à deux, c’est-à-dire de vivre en couple . Sous un angle plus ésotérique ce couple se conjugue sous un autre regard dans le miroir de la réalité telle que nous la croyons nôtre, en effet si le couple n’est qu’un prétexte pour accélérer ou amplifier les actes du quotidien afin d’en réaliser des quêtes existentielles probantes alors la notion même de couple, laquelle d’ailleurs signifie une "démultiplication" en mécanique, devra être redéfinie dans cette perspective comme un outil et non une fin en soi comme beaucoup le pensent. Pour les initiés le couple représente donc une association karmique de deux individualités permettant d’opter pour certaines épreuves complexes dont chacune d’entre elles ne pourrait pas achever seule ni même entrevoir dans un contexte plus simplifié.
par Jean-Pascal Bruno 18 novembre 2024
L’infidélité masculine : une situation doublement difficile
par Jean-Pascal Bruno 31 octobre 2024
Quand le souvenir d’autrui caractérise notre propre identité
par Jean-Pascal Bruno 19 octobre 2024
La notion karmique et initiatique de l’existence
par Jean-Pascal Bruno 30 septembre 2024
Quand l’Au-delà propose des réponses aux mortels
Plus de posts